Intervenantes et intervenants

Muriel BOEMARE-BERNE est juriste au Centre d’Information sur les Droits des Familles et des Familles de Loire-Atlantique depuis 2016. Professionnelle expérimentée et formée à l’accompagnement des femmes victimes de violences, elle est en charge de plusieurs points d’information juridique du CIDFF et intervient très régulièrement au centre Citad’elles.

Le CIDFF est une association loi 1901, créée à Nantes en 1978 et devenue association départementale en 2022 par la fusion des CIDFF nantais et nazairien. L’Etat lui confie une mission d’intérêt général d’accès aux droits des femmes et des familles, dont l’objectif est de :

• Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes
• Favoriser l’autonomie des femmes dans les domaines juridique, professionnel, économique, social et familial
• Lutter contre les discriminations et violences sexistes

Pour y parvenir, l’équipe professionnelle du CIDFF agit au quotidien en proposant :

• Une information juridique gratuite et confidentielle pour toutes et à tous, au moyen d’une vingtaine de points de permanences de proximité et de permanences téléphoniques hebdomadaires, assurées par des juristes qualifié·e·s.
• Une information individualisée au public féminin sur l’accès à l’emploi, la formation et la création d’entreprise, ainsi qu’un accompagnement vers l’insertion sociale et professionnelle réalisé par des conseillères à l’emploi spécialisées.
• Organisme de formation agréée, le CIDFF assure des actions de sensibilisation et de formation sur les thématiques de l’égalité, du sexisme, des violences conjugales, des violences sexistes et sexuelles au travail, à destination des professionnel·e·s et bénévoles des champs sociaux, médico-sociaux, judiciaires et autres secteurs d’activité.

Les professionnel·le·s du CIDFF accueillent et informent chaque année plus de 3 000 personnes ; une femme sur trois reçue par l’association fait état de violences sexistes, majoritairement dans le cadre conjugal ou post-conjugal. Les juristes du CIDFF sont spécialement formé·e·s à l’écoute et l’accompagnement des femmes victimes de violences.

La notoriété et l’influence de cette pénaliste installée à Nantes depuis 2003grandissent, tant le flot de dossiers terribles d’homicides conjugaux, de violences domestiques et de traite prostitutionnelle enflent à son cabinet.

Elle a fait progresser l’indemnisation des Nigérianes libérées de la servitude, allant parfois jusqu’à faire venir leurs enfants du Nigéria pour permettre leur régulation. Pourtant, dans le contexte « metoo », elle ne se voit pas trop partir en guerre des sexes, n’est pas favorable à l’allongement de la prescription des crimes sexuels ou à la législation compulsive.

Son rêve dit-elle, c’est « l’apaisement », la justice restaurative, des solutions plus tranquilles et plus efficaces. La féministe Me Bouillon est au combat mais préfèrerait déposer les armes.

Sandrine BOUCHAIT est la sœur de Ghylaine BOUCHAIT, victime d’un féminicide en septembre 2017 en présence de sa petite fille âgée de 7 ans. Après 2 années à batailler dans le marasme juridique et  administratif, elle a ressenti le besoin de co-fonder une association avec d’autres familles de victimes. L’UNFF a pour but d’éviter la solitude et la détresse des familles face au désert institutionnel post-féminicide.

Elle a deux grands piliers :

• L’accompagnement des familles, aide administratives, aide juridique de 1er niveau et soutien psychologique.
• La prévention par la force des témoignages auprès des institutions (gendarmerie/police, colloques….)
• Le lobbying afin de faire évoluer les lois en vigueur 

Diplômée en commerce international, Marlène BOUTET bénéficie de plus de 10 ans d‘expérience dans le conseil juridique et stratégique aux PME.

En 2014, elle effectue un virage professionnel et devient directrice du Planning Familial de la Sarthe. Elle s‘engage pour les fondamentaux et les valeurs fortes du Planning Familial : association féministe et d‘éducation populaire qui défend le droit de disposer librement de son corps, l‘égalité entre les femmes et les hommes, et la lutte contre toute forme de discriminations et violences.

Actuellement, avec son équipe, elle œuvre pour l‘accès à l‘IVG médicamenteuse au sein du département.

Pauline COHADON est urbaniste diplômée de l’Ecole d’Urbanisme de Paris et titulaire d’un master en finance et management de l’immobilier à l’Université Paris Dauphine. Convaincue que la qualité et le niveau de tout projet sont directement liés à la gestion de l’énergie de l’équipe qui le porte, Pauline a fondé en 2017, l’agence L’Effet Urbain après une expérience de plus de 10 ans en urbanisme, aménagement et immobilier.

Pauline, par sa formation hybride, crée un dialogue entre urbanisme, immobilier et intelligence collective. Ses années d’expériences l’amènent à questionner sa pratique. Elle constate des manquements dans la façon de construire les villes. Elle découvre l’écoféminisme et y décèle des sources d’inspiration pour renouveler les pratiques urbanistiques. En 2021, L’Effet Urbain produit le podacst « Les sorts de la cité » fruit d’une démarche de recherche-action entamée en 2020, avec l’envie d’explorer le concept de Ville Ecoféministe.

Diplômée de Sciences Po Toulouse et du master “Genre, Egalité et Politiques sociales” de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, Margaux Collet s’est spécialisée depuis 10 ans sur la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle a travaillé sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques d’égalité à l’Ambassade de France à Madrid, au sein du Conseil départemental de l’Essonne, puis au sein du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes.

Plus récemment, elle a mené des missions auprès des pouvoirs publics en Amérique latine pour la Commission européenne. 

Aujourd’hui, elle accompagne des entreprises, des administrations et des associations sur l’égalité professionnelle et la prévention des comportements sexistes et des violences sexuelles via le cabinet spécialisé CoopEgal qu’elle a fondé. Margaux Collet a rédigé un certain nombre d’études et de rapports, parmi lesquels celui consacré aux “Politiques publiques de lutte contre les violences conjugales en Espagne : regards croisés avec la France”, pour le Centre Hubertine Auclert, organisme de la Région Ile-de-France. 

Militante féministe, elle a été porte-parole d’Osez le Féminisme ! et est aujourd’hui vice- présidente de l’association Toutes à l’Abri qui soutient les femmes en situation de grande précarité à Bordeaux.  Elle a co-écrit Beyoncé est-elle féministe ? et autres questions pour comprendre le féminisme avec Raphaëlle Rémy-Leleu (First Editions, 2018) et Le féminisme pour les nul·les (dir. Danielle Bousquet, First Editions, 2019).

Enseignante-chercheuse à CY Cergy Paris Université, Sigolène COUCHOT-SCHIEX mène ses recherches sur le genre en éducation et en formation au laboratoire Ecole, Mutations, Apprentissages (EMA). 

Avec ses équipes, elle a réalisé plusieurs enquêtes sur les cyberviolences à caractère sexiste et sexuel dans des établissements scolaires en Île-de-France et en région en interrogeant des jeunes et des professionnels. Elle s’efforce de clarifier la notion de cybersexisme.

En 2020, elle a publié l’ouvrage « Jeunesse, genre et violence 2.0 » chez L’Harmattan.

Elle est co-directrice de la revue scientifique Genre Education Formation (GEF).

Elle enseigne à l’INSPé de l’académie de Versailles où elle est aussi chargé de mission Egalité.

Tombée dans le chaudron de l’écriture toute petite, amoureuse de littérature, mordue d’Histoire et d’histoires, elle a fait de ces passions un métier exaltant et pluriel. 

Correctrice, rédactrice et coach en écriture depuis 11 ans, elle accompagne aussi bien professionnels que particuliers et n’ai qu’un seul objectif : vous permettre d’être vous, d’écrire qui vous êtes, de transmettre vos valeurs et votre histoire. 

Persuadée que les mots font des miracles sur le corps et l’esprit, elle a également créé des ateliers d’écriture et de paroles axés sur l’estime et la confiance en soi, des ateliers pour se reconnecter à sa sensorialité, pour libérer les traumas, pour apprendre à s’écouter et à relever la tête.

Sage-femme depuis plus de 30 ans, Isabelle DERRENDINGER dirige l’école de sages-femmes du CHU de Nantes. Elle est aussi présidente du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes depuis le 24 janvier 2022. 

Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, elle anime des actions de formation sur le thème des violences intrafamiliales et participe aux travaux de recherche de l’Université de la Sorbonne sur les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit.

Édouard Durand est magistrat, expert de la protection de l’enfance.

Il a notamment été juge des enfants à Marseille et à Bobigny.

Il est membre du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) et a été co-président de la commission « Violences de genre » du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il a participé à l’élaboration du premier plan gouvernemental contre les violences faites aux enfants.

Au sein de citad’elles, elle encadre et anime des ateliers thérapeutiques. Ses accompagnements, aident les personnes victimes à retrouver leur liberté, à s’exprimer et à lâcher prise par rapport à leurs difficultés. Au travers d’une pratique artistique adaptée, les personnes peuvent expérimenter la liberté, l’expression dans un cadre spécifique proposé.

Pour favoriser le processus de sublimation, elle crée et propose des dispositifs ainsi que les conditions favorables. Dans ce processus, des émotions s’expriment et des silences se font qui sont des révélateurs :

• Améliorer le bien-être physique, psychologique et émotionnel.
• Favoriser le développement d’une image positive de soi et regagner confiance en soi.
• Re booster la pulsion de vie et poser de nouveaux objectifs.
• D’être mieux armé pour gérer ses émotions, son stress et les pressions subis.
• Identifier, conscientiser les schémas ou comportements erronés qui conduisent à une répétition des situations.
• Transformer les croyances non bénéfiques.
• Donner des outils qui permettent de sortir de la relation d’emprise et d’enfermement

C’est dans la relation et dans le lien que s’opèrent les changements.

Elle a également des missions dans d’autres structures : Question Confiance, La cada France, Foyer la Marrière et à son cabinet.

Juriste de formation, passionnée par le droit pénal, l’accès au droit et le droit des victimes, Camille DORMEGNIES est directrice de l’association d’aide aux victimes de Nantes _ réseau France Victimes.

Après avoir œuvré comme juriste au sein de l’association, son intérêt pour le travail partenarial l’a amenée à prendre la coordination puis la direction de l’association.

France Victimes 44 Nantes compte aujourd’hui 12 salariées et travaille en lien étroit avec l’ensemble des professionnels institutionnels et associatifs à une meilleure prise en charge des victimes d’infractions sur le ressort du tribunal judiciaire de Nantes.

Conférencière, formatrice et évaluatrice sur les sujets de l’égalité et de la diversité. Autrice de l’ouvrage « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : comprendre et agir » (Éditions AFNOR  2009), Elisabeth FERRO-VALLE a,  par ailleurs, contribué à différents travaux collectifs dont les différentes éditions du Guide Diversité de la Copec de 2014 à 2016 et a été sollicitée par Halte discriminations pour la rédaction du Passeport pour l’égalité en 2020.

Ses études et son parcours de vie l’ont très vite sensibilisée aux difficultés que peut représenter le fait d’être une femme ici et ailleurs dans le monde. Elle s’est également posé beaucoup de questions à travers la pratique de son sport et son enseignement. C’est pourquoi elle a tourné son projet personnel et professionnel autour des questions de confiance et de réalisation de soi. Elle a souhaité enseigner le karaté pour développer une pédagogie tournée vers les publics féminins.

Depuis un an, elle anime au sein de Question Confiance les ateliers sportifs autour du karaté fitness. L’objectif est d’apprendre des techniques martiales de manière détendue et positive sur un rythme musical. Cet atelier a aussi pour buts d’apprendre à canaliser les émotions, dépasser ses peurs en douceur, retrouver confiance en son corps et se sentir maître de son intégrité physique et morale. 

Préparatrice mentale de métier, elle accompagne également les personnes se préparant à une échéance ou à un objectif, sportif, artistique ou professionnel, à travers un suivi personnalisé. Son travail vise à favoriser l’autonomie, la confiance et l’estime de soi.

Educateur spécialisé de formation initiale, il a exercé une dizaine d’années en tant que travailleur social sur le champ de la protection de l’enfance, en milieu ouvert, notamment. Guillaume JOUIS a ensuite investi le secteur socio-judiciaire par la réparation pénale mineurs, puis l’animation d’actions dédiées aux auteurs de violences conjugales (groupe de parole, stage de responsabilisation).

Aujourd’hui, titulaire du DEIS (Diplôme d’Etat d’Ingénierie Sociale), il est directeur du service pénal socio-judiciaire à l’Adaes44, au sein duquel, il anime des équipes qui mettent en œuvre des mesures présentencielles (Contrôles Judiciaires Socio-Educatifs, Enquêtes de Personnalité, Enquêtes Sociales, Alternatives aux Poursuites, Réparation Pénales Mineurs).

Imani-Hafsa, a 25 ans, d’origine sénégalaise et guinéenne, elle a grandi en Seine-Saint-Denis. Elle fait du slam depuis 12 ans et du rap depuis 1 an et demi. Elle aimerait être la voix de toutes ces femmes victimes de violences qui n’arrivent pas à en parler.

Séverine LEMIERE est maîtresse de conférences en gestion des ressources humaines à l’IUT Paris Descartes et membre du réseau de recherche MAGE Marché du travail et Genre. Elle est également présidente de l’association FIT Une femme Un toit.

Ses recherches portent sur l’égalité professionnelle et salariale entre femmes et hommes et elle est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. L’articulation de ces deux thèmes l’amène à développer une expertise récente sur l’impact des violences conjugales et intrafamiliales sur l’emploi des femmes.

Violaine LUCAS est professeure de lettres et diplômée en droit pénal. Elle a commencé à travailler avec Gisèle Halimi en 2003. Secrétaire nationale de Choisir la cause des femmes de 2004 à 2020, elle a initié et coordonné l’analyse comparative des droits des femmes dans l’Union européenne, qui a abouti à la publication de La Clause de l’Européenne la plus favorisée, aux Editions des femmes en 2008. 

Elle a co-organisé plusieurs événements autour du «  Meilleur de l’Europe pour les femmes », notamment avec le label de la Présidence française de l’UE en 2008 mais aussi avec les rencontres féministes européennes qu’elle a créées à Saint-Nazaire en 2011 et 2013. De 2014 à 2021, elle a été Maire-adjointe de St Nazaire en charge de la prévention de la délinquance puis Conseillère régionale des Pays de la Loire en charge de l’emploi, de l’insertion et de la formation professionnelle. 

Depuis janvier 2021, elle est la présidente de Choisir la cause des femmes, fondée par Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi en 1971.

La profession d’avocate exercée par Corinne LEMARIEY pendant 20 ans lui a permis de développer un intérêt et une connaissance particulière sur le sujet des violences faites aux femmes.

Adjointe à l’action sociale et solidarités lors du mandat précédent à Varces Allières et Risset, elle est depuis 2020 conseillère métropolitaine de Grenoble Alpes métropole déléguée à l’égalité entre les hommes et les femmes et la lutte contre les discriminations.

Anne LE MEUR, Directrice et coordinatrice Régionale Interviendra au titre de la FRCIDFF des PDL.

Dans le champ de leurs missions, la FRCIDFF et les six CIDFF des Pays de la Loire interviennent pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et favoriser l’autonomie personnelle familiale et professionnelle des femmes. Pour ce faire, les CIDFF agissent dans le domaine de l’accès aux droits, la lutte contre les violences sexistes, l’emploi, la formation et la création d’entreprise, la parentalité et l’éducation à la citoyenneté.

La FRCIDFF et le réseau des Centres d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) sont particulièrement engagés dans la prévention et la lutte contre les violences sexistes. En Pays de la Loire, l’action des CIDFF consiste à accueillir et prendre en charge les femmes victimes au plan juridique (accès aux droits), social (lieux d’accueil, d’écoute et de soutien aux victimes) et sur le plan de l’insertion professionnelle (BAIE et actions collectives d’accompagnement). Conjointement, les CIDFF sont engagés dans des actions d’éducation au sein des écoles et des actions de sensibilisation/formation auprès des professionnel·l·e·s des entreprises des secteur privé et public.

http://paysdelaloire-fr.cidff.info/

Anne MARTINAIS est responsable de l’observatoire départemental de lutte contre les violences faites aux femmes de Loire Atlantique.

Titulaire d’un master en sciences du langage et d’un master en sciences de l’information et de la communication, après de premières années passées en cabinet de conseil en communication, elle a rejoint en 2007 l‘équipe de l’observatoire des violences faites aux femmes de seine Saint-Denis, aux côtés d’Ernestine Ronai.

Elle y était plus particulièrement chargée de la communication et du suivi des dispositifs mis en place en lien avec la Justice. Elle a ainsi contribué à la création du téléphone « grave danger » et à la mise en place de l’ordonnance de protection, ainsi que des dispositifs d’accompagnement des enfants co-victimes des violences dans le couple.

Elle a également contribué à la rédaction de l’ouvrage collectif « Violences conjugales : le droit d’être protégée », codirigé par Ernestine Ronai et Edouard Durand, avec un article sur la grande dangerosité des hommes violents.

Depuis 2020, elle coordonne l’observatoire des violences faites aux femmes et aux filles au sein du Département de Loire-Atlantique qui est une structure de partenariat entre les services des collectivités, de l’État et l’ensemble des acteurs intervenant auprès des femmes victimes de violences et leurs enfants, qui a pour objectif général d’observer et d’innover afin d’apporter des réponses concrètes et construites de manière partenariale, sur le territoire. C’est aussi un espace d’échanges et de réflexion pour les acteurs, un outil de recensement et d’analyse et un lieu de formation et de sensibilisation.

Outre le renforcement des liens entre acteurs de la santé et de la justice avec le réseau d’acteurs des violences faites aux femmes, elle a porté un état des lieux sur la prostitution des mineur.es en Loire Atlantique.

Après des études de Droit et de Ressources Humaines, Blandine MARTIN a occupé la fonction de RH pendant plus de 20 ans dans l’industrie (automobile, pharmaceutique, agro alimentaire).

Elle est magistrat depuis 2011 et occupe des fonctions uniquement au PARQUET – TJ Alençon, le Mans puis Nantes depuis janvier 2021. Elle est en charge du contentieux des violences conjugales depuis septembre 2021 et dans ce cadre :

• Participation à l’élaboration et à l’application de la politique pénale
• Référente des outils de protection TGD et BAR
• Animation du COPIL VIF
• Elaboration et animation de la formation interne et externe au BAR
• Elaboration de protocoles
• Développement du partenariat associatif

Dr Richard MATIS est praticien hospitalier en gynécologie obstétrique au CH d’Armentières (59) et président de l’ONG « Gynécologie Sans Frontières » (GSF) qui est une ONG française née en 1995, agissant pour la santé globale des femmes en détresse en France et dans le monde (www.gynsf.org). Bénévole de l’association, il est impliqué depuis 1999 dans les actions GSF en faveur de la lutte contre les violences et la précarité.

Il est référent sur la mission de prise en charge médico-psycho-sociale des femmes issues de l’exil et/ou en grande précarité (programme Caminor /CamiFrance depuis 2015). Il est également référent pour plateforme numérique Femmes Exilées France depuis 2019 (www.camifrance.fr).

Il est par ailleurs référent pour GSF sur les missions de formations et de sensibilisations des professionnels de santé vis à vis des victimes de violences faites aux femmes depuis 2006. Enfin, il est référent pour la plateforme « Violence Santé Femmes » mise en place en septembre 2022 (www.violencesantefemme.fr).

Après la création d’un premier bureau d’études qui a accompagné la mise en place des politiques et des équipements jeunesses en partenariat avec les services de l’État et les collectivités, Edith intègre la fonction publique territoriale en 2001. Consécutivement coordinatrice des politiques jeunesses, chargée de mission évaluation et prospective et chargée de mission égalité, elle développe son expertise en intégrant systématiquement la question de l’égalité filles/garçons (femmes/hommes) dans les projets.

En 2010, elle décide de faire une thèse consacrée à l’égalité filles/ garçons dans les équipements et espaces du loisir des jeunes afin de qualifier l’argumentaire professionnel pour accompagner les territoires vers l’égalité intégrée. C’est à cette occasion qu’elle mènera ses premiers travaux sur l’égalité filles/garçons au sein des établissements scolaires, en accompagnant notamment un projet d’école égalitaire à l’école du Peyrouat (Mont-de-Marsan). De 2014, date de soutenance de sa thèse, à 2019, elle est à mi-temps salariée d’une collectivité et à mi-temps directrice de son bureau d’études L’ARObE, créé en 2014.

Depuis janvier 2019, à la suite des travaux menés, des expériences accumulées et des contrats remplis, elle se consacre à temps plein à son bureau d’études. 

À ce jour, elle a accompagné plus d’une vingtaine d’établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national sur les questions d’égalités filles/garçons, tant au niveau des équipes éducatives, des élèves que des services municipaux (techniques, éducatifs, animation, etc.).  

En 2019, elle est élue personnalité de l’année par Les Défis urbains/Innovapresse pour son travail sur l’aménagement égalitaire.

Elle est également distinguée comme chevalière de l’ordre national du mérite pour son engagement et au titre de son bureau d’études. 

En août 2022, elle publie son premier ouvrage : “Faire je(u) égal” aux éditions double ponctuation. Elle invite ici à découvrir ces « géographies scolaires du genre », sa méthode de travail et les solutions permettant de rendre l’école plus inclusive.

Chargée de projet et pilote du dispositif « Mineur.es en situation de prostitution ou en risque » depuis 2020 au sein de l’ATDEC et ayant une expérience d’accompagnement de plus de 9 années auprès des femmes en situation de prostitution. Elle a développé un dispositif d’accompagnement pour les mineur.es en situation de prostitution ou en risque unique en France, qui comprend une plateforme d’écoute ouverte aux professionnel.les, aux proches et aux mineur.es.

Elle a également développé sur le territoire la formation des professionnel.le.s sur le sujet en lien avec les partenaires et intervient dans de nombreux colloques au niveau national et participe, par son expertise, à une meilleure compréhension du phénomène et à la mise en place d’une prise en charge adaptée et protectrice.

Elle intervient également au sein de l’ATDEC sur la plateforme d’insertion « femmes victimes de violences » qui permet aux femmes victimes l’accès à l’emploi et la formation afin de favoriser leur autonomie. 

Conseillière conjugale et familiale de formation initiale, elle a exercé comme Présidente de l’association Sos Inceste & Violences Sexuelles en 2016 puis elle a pris le poste de direction en 2019.

Elle s’engage avec conviction dans la lutte des violences sexuelles et l’inceste depuis de nombres années.

Directrice de la communication et du développement au sein de la fédération France Victimes, elle œuvre depuis plus de 20 ans au cœur de la structure nationale qui regroupe 130 associations d’Aide aux Victimes partout en France.

Elle est porte-parole nationale (avec le Vice-Président de la Fédération) pour représenter le travail et les valeurs de l’Aide aux Victimes associative et professionnelle. Spécialiste en Communication, elle allie des compétences également en droit, histoire et lettres du fait de sa formation pluridisciplinaire.

Toujours intéressée par les innovations, elle s’intéresse et promeut la justice restaurative, et porte la plateforme digitale « Mémo de Vie » pour aider les personnes victimes à prendre conscience de leur situation, et à sécuriser témoignages et documents. Formatrice, rédactrice d’articles (revue-livre-sites…), animatrice de conférences, elle est en charge d’ateliers sur la communication publique et politique en Master 2 à Paris 8.

Co-autrice d’un ouvrage sur la communication des associations chez Vuibert, elle est élue municipale dans une petite bourgade de Saône-et-Loire, et a également co-fondé en 2011 une entreprise de béton ciré « Quand les Filles s’en mêlent ! ». 

Diariata N’Diaye est artiviste, fusion des mots « artiste » et « activiste ». Slameuse engagée dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes depuis 15 ans, elle crée avec son groupe Dialem le spectacle « Mots pour Maux » en 2008.

Elle sillonne alors les établissements scolaires de France pour sensibiliser les publics et échange avec des milliers de jeunes victimes et témoins de violences. Ce qu’elle découvre sur le terrain lui fait prendre conscience de l’ampleur du phénomène, de l’immense solitude des victimes et des problématiques auxquelles elles sont confrontées.

Ayant elle-même subit des violences durant son adolescence, elle réalise avec désarroi que les choses n’avaient que très peu évolué pour les victimes.  En 2015, après avoir travaillé auprès des références françaises de la lutte contre les violences telles que Ernestine Ronai (responsable de l’observatoire des violences faites aux femmes de la Seine-Saint-Denis) la psychiatre Docteur Muriel Salmona, ( spécialiste des psycho-traumatismes et fondatrice de l’association Mémoire traumatique) , elle fonde l’association Resonantes.

Dans la foulée, elle crée App-Elles, la 1ere application mobile destinée aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Elle est convaincue que le numérique offre de nouvelles possibilités en matière de lutte contre les violences. Son innovation technologique au service des victimes et des témoins est alors multi-primée en France et à l’international. En 2019 App-Elles  et son bracelet d’alerte connecté reçoivent un Innovation Award, Tech for A Better World au CES de Las Vegas, salon de référence de la tech. Décorée de l’Ordre Nationale du Mérite à l’âge de 34 ans pour son parcours étonnant et son engagement sans faille, elle continue de proposer ,développer et diffuser les supports numériques et artistiques portés par Resonantes.

En 2022, elle signe chez Grund son premier album jeunesse , « Arsène et Marcelle me harcèlent » Elle y décrypte les mécanismes du harcèlement scolaire et propose un guide à destination des enfants, des parents et des équipes pédagogiques.

Cristina ODDONE est sociologue, actuellement enseignante et chercheuse associée à l’Université de Strasbourg (Laboratoire LinCS). Ses recherches interrogent le rapport entre violence et construction sociale des masculinités à partir d’enquêtes ethnographiques sur la prise en charge des auteurs de violence conjugale en France et en Italie.

Elle a également travaillé au sein de la Division Violence à l’égard des femmes du Conseil de l’Europe dans le cadre du suivi de l’application de la Convention d’Istanbul par les états membres. En tant qu’experte internationale, elle a collaboré avec le Centre National pour la Recherche (CNR) en Italie et avec la Commission Égalité de genre du Conseil de l’Europe, notamment dans la mise en œuvre de programmes pour auteurs de violence conjugale conformément aux normes internationales. 

En 2022, son ouvrage « Uomini normali. Maschilità e violenza nell’intimità » [Des hommes normaux. Masculinités et violence dans l’intimité] (Rosenberg&Sellier 2020) a remporté le premier prix dans le cadre du festival littéraire Femmile. Plurale (Allumiere, Rome).

Valérie Rey-Robert est autrice et militante féministe. Elle est experte sur les violences sexuelles, la culture du viol, la vulgarisation féministe et le sexisme dans la culture populaire. Ses derniers ouvrages sont Dix questions sur le féminisme (Libertalia) et Téléréalité : La fabrique du sexisme (Les Insolentes).

Marine TURCHI est journaliste à Mediapart depuis 2008. En 2017, elle a intégré le service « enquêtes » du journal, où elle travaille notamment sur les affaires de violences sexuelles et sexistes. Elle a publié en 2021 un livre-enquête sur la justice et les médias face à #MeToo: « Faute de Preuves », Le Seuil.

Shirley Tong On, militante sourde signante et vice présidente de l’association Femmes Sourdes Citoyennes et Solidaires depuis 2015. Cette association milite depuis 2003 en faveur des droits des femmes sourdes en favorisant une meilleure intégration dans la société et en sensibilisant à la lutte contre les violences faites aux femmes sourdes. 

Comment ? En Accompagnant les victimes sourdes dans leur parcours et en rendant visible les besoins de la communauté sourde et malentendante surtout l’accessibilité aux droits et à l’information. 

Son rêve ? Voir la Langue des Signes Française accessible à tout.e.s car pouvoir parler sa langue est un droit !

Elue locale pendant de nombreuses années dans la région lyonnaise, Ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement pendant deux ans (2012-2014) puis Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pendant 3 ans (2014-2017), fonction qu’elle fut et reste la seule femme à avoir occupé en France, Najat Vallaud Belkacem est une femme engagée de longue date. 

En 2017, elle rejoint le secteur privé et prend auprès d’Ipsos, chef de file du secteur des études de marché et des enquêtes d’opinion, les responsabilités de CEO Global Affairs. Elle dirige par ailleurs la collection « Raison de Plus » qu’elle a créée au sein de la maison d’éditions Fayard pour y publier des essais de chercheurs engagés dans le débat public, et enseigne à Sciences-Po Paris où elle a créé le programme « Egalité Femmes Hommes et politiques publiques ». 

Depuis mars 2020, elle est directrice France de l’ONG One (ONG de lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables). Elle est par ailleurs présidente du conseil stratégique de la Tent Fondation qui mobilise les grandes entreprises du monde pour l’emploi des réfugiés et conseillère régionale en Auvergne-Rhône-Alpes. En juillet 2022, elle devient présidente de l’association de solidarité France terre d’asile.

Ses dernières publications : 

• « Objectif 2030, un monde sans extrême pauvreté », Flammarion 2021
• « La société des vulnérables, leçons féministes d’une crise » (avec Sandra Laugier), Gallimard 2020
• « La vie a plus d’imagination que toi », Grasset 2017
• « Raison de plus », Fayard 2012
• « Réagissez! Répondre au FN de A à Z » (avec Guillaume Bachelay), Gawsewitch 2011

Brigitte de Vathaire-Cardona est professeure des écoles depuis 22 ans et maitre formatrice depuis 2011. Elle a co-écrit les ouvrages Construire un climat de classe serein (Nathan, 2020) et Prendre sa première classe en main (Nathan, 2021). Très investie dans la formation des étudiants de Master MEEF et des professeurs des écoles stagiaires à l’INSPÉ de Paris, elle intervient en particulier sur les difficultés de gestion du groupe et sur la construction du climat de classe. L’éveil de citoyens respectueux des principes de la République, capables d’esprit critique, solidaires et acteurs de la société est au cœur de sa pratique de classe.

Brigitte de Vathaire-Cardona est l’auteure des documents pédagogiques accompagnant l’ouvrage Mon corps m’appartient d’Isabelle et Margot Filliozat, un livre pour prévenir et mettre en garde les enfants contre les violences sexuelles faites aux enfants ; qui parle sans tabou du corps, de son fonctionnement, de la sexualité, de l’intimité ; qui alerte sur ce que dit la loi, sur ce qui n’est pas acceptable, et sur la difficulté de parler quand quelque chose d’interdit arrive. Brigitte de Vathaire-Cardona accompagne les enseignants, sur le réseau professionnel Lea.fr, dans la mise en œuvre des séquences pédagogiques construites autour de cet ouvrage.

Sarah Abitbol commence le patinage artistique à l’âge de 5 ans, elle devient très vite une patineuse artistique prometteuse. Au cours de sa carrière, elle participe à de nombreuses compétitions nationales et internationales (Championnats de France, Championnats d’Europe, Championnats du Monde, JO…) et remporte un palmarès prestigieux.

Depuis 2003, Sarah poursuit sa carrière professionnelle en guest star, dans plusieurs spectacles Holiday on Ice à travers l’Europe. Elle est également la première patineuse artistique à se produire avec le Cirque du Soleil.L’icône du patinage artistique crée finalement sa propre troupe de spectacle « Rêves sur glace » et tourne dans toutes les plus grandes patinoires de France.

Le 30 janvier 2020, elle brise le silence et dévoile un chapitre sombre de sa vie en publiant “Un si long silence”. Elle se confie pour la toute première fois sur les actes de viol subis par son mentor et entraîneur. Le livre fait l’effet d’une bombe dans l’univers du patinage et l’onde de choc ne tarde pas à se propager plus largement.

Diplômée en sciences politique et en journalisme, Lauren Bastide a longtemps œuvré dans la presse écrite, notamment au magazine ELLE, pendant dix ans, en tant que rédactrice en chef actualité.

Elle est l’animatrice de La Poudre, téléchargé plus d’un million de fois lors de sa première année d’existence. La démarche est féministe, et revendiquée comme telle. Lauren Bastide a conçu La Poudre comme un antidote à la sous-représentation des femmes dans les médias.

Ancienne journaliste à L’Humanité spécialisée dans les questions de justice, Marie Barbier a cofondé en 2020 La Déferlante, la revue des révolutions féministes. Elle en est aujourd’hui l’une des quatre rédactrices en chef.

Alexandra BENHAMOU est autrice du projet « Aux filles du temps  » Interroger et donner la parole aux filles entre 13 et 20 ans des années 2020 dans différentes régions et sous différentes formes. 1ère enquête sociologique auprès de 1669 filles vivant en Pays de La Loire entre décembre 2020 et mai 2022, nouvelle région sondée en 2023, expositions, conférences, théâtre documentaire.

En 2018 : Fondatrice et directrice artistique de LadydeNantes (collectif de 11 photographes ayant réalisés 85 portraits et témoignages de femmes dans l’espace public diffusés sur les réseaux sociaux, multiples expositions et rencontres publiques et portraits de femmes exilées.

En 2016 : Co-autrice du recueil de témoignages « Avec ELLES » 34 portraits de femmes liées au Vendée Globe (navigatrices, mères, filles, partenaires de skippers).

Autodidacte, tour à tour entrepreneuse, membre comité de direction en entreprise, consultante.

Féministe engagée, militante associative dès 1992 à l’association AIDES (Actions et préventions VIH auprès des personnes LGBTQ+ et travailleur.ses.s du sexe, bus des femmes) et ces dernières années auprès de SOS Méditerranée.

Elvire BORNAND est sociologue. Elle préside l’association Plan 9 qui mobilise les sciences sociales comme outil de compréhension du monde et d’émancipation. Ses travaux portent sur la participation, l’accès aux droits et les phénomènes de vulnérabilité. 

Formée à l’Ecole du Studio d’Asnières puis en Classe Libre au Cours Florent, découverte par John Malkovich pour jouer Cécile de Volanges dans « Les Liaisons Dangereuses » au Théâtre de l’Atelier, Rosa BURSZTEIN a ensuite joué sous la direction de Peter Stein dans un Labiche au Théâtre de l’Odéon.

Talent Cannes Adami en 2014, elle joue dans le court-métrage « Pim Poum Le Petit Panda » d’Alexis Michalik et participe à « Paroles d’Acteurs » au Festival d’Automne: Georges Lavaudant dirige les talents sur des textes de Marie N’Diaye à la Cartoucherie, puis une reprise a lieu aux Bouffes du Nord.

Rosa fait partie pendant plusieurs années de la troupe d’impro « Les Soirées Plaisantes » et joue dans des vidéos du collectif Yes Vous Aime.

Côté cinéma, on a pu la voir dans « THE PROGRAM » de Stephen Frears, « SAUVER OU PERIR » avec Pierre Niney, le film à sketchs « SELFIE » ou encore « DEUX MOI » de Cedric Klapish.

Sur YouTube dans le court-métrage de Cyprien « LA SCIENCE DE L’AMOUR », ou « PETIT DINER ENTRE AMIS » de Léopold Lemarchand; à la télévision dans « CALLS » de Timothée Hochet sur Canal ou dans « SAM » sur TF1
Elle a elle-même touché à la réalisation avec son court-métrage « La Piscine » et une publicité pour Sonia Rykiel.

Rosa a crée le podcast « LES MECS QUE JE VEUX KEN », disponible sur toutes les applications de podcast, qui est régulièrement classé dans le TOP des podcasts huour les plus écoutés sur Apple Podcasts ou Spotify.
L’épisode avec John Malkovich lui a valu deux T dans Télérama. 

Rosa a adapté son podcast en livre sorti en librairie le 20 janvier 2022 aux éditions « Les Arènes »

Elle est également chroniqueuse dans le podcast Spotify Original « HOT LINE ». 

Rosa crée son premier spectacle de stand-up, « Ma Première Fois » en juillet 2018 au Festival d’Avignon (Pixel Théâtre) et bénéficie du soutien de la SACD. Le spectacle est repris en septembre 2018 à la Petite Loge où elle y joue pendant un an tous les samedis.
En septembre 2019, elle entame une deuxième année à La Petite Loge, où elle rode « Tenir Debout » deuxième spectacle qui deviendra « Rosa » et qu’elle continuera de jouer au Point Virgule.

Actuellement, Rosa joue son spectacle à la Nouvelle Seine, tous les vendredis et samedis à 21h.

Psychomotricienne de formation, Julie a gardé un intérêt pour ce que dit le corps sur scène. Julie DESSAIVRE est aujourd’hui comédien·ne, metteuse en scène, performeur·se, batteur, maman, féministe, Drag King et Drag Queen, et prof de théâtre. Elle a écrit et mis en scène « Suzanne, la vie étrange de Paul Grappe ».

Son fil rouge : le travestissement, utilisé comme une loupe pour rire et pleurer du carnaval du genre. Avec son groupe Tata Band·e, elle joue à déjouer les stéréotypes sexistes. Eprouver ce que ces injonctions font à nos corps interroge directement la place que l’on prend physiquement, moralement et symboliquement lorsque l’on est éduqué·e·s dans un mode binaire.

Caroline DE HASS est militante féministe. Elle a fondé en 2018 le collectif #NousToutes. Elle dirige une entreprise qui travaille sur la prévention des violences sexistes et sexuelles. Elle est l’autrice du manuel d’action « En finir avec les violences sexistes et sexuelles », chez Pocket en mars 2022.

Sage-femme depuis plus de 30 ans, Isabelle DERRENDINGER dirige l’école de sages-femmes du CHU de Nantes. Elle est aussi présidente du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes depuis le 24 janvier 2022. 

Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, elle anime des actions de formation sur le thème des violences intrafamiliales et participe aux travaux de recherche de l’Université de la Sorbonne sur les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit.

Juliet Drouar est art-thérapeute, artiste, et activiste dans le mouvement TransPédéGouine. Il s’est « déplacé dans le genre » comme il le dit lui-même. Avec Iris Brey, il a co-dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif « La culture de l’inceste », paru au Seuil en septembre 2022.

Mounia EL KOTNI est anthropologue. Ses recherches portent sur les discriminations de santé, la santé environnementale et les inégalités de genre. Elle a écrit une thèse sur l’impact des politiques de santé publique sur les savoirs des sages-femmes traditionnelles au Mexique.

Elle a travaillé en tant que coordinatrice de projets, chargée d’enseignement, chercheuse et consultante aux Etats-Unis, au Mexique, au Guatemala et en France. Elle est co-autrice de Notre corps, nous-mêmes (2020) et Im/patiente, une exploration féministe du cancer du sein (2021).

Elle mène cette année une recherche sur le vécu du postpartum à Paris et Mexico.

Sokhna FALL a travaillé au Centre des Buttes-Chaumont (thérapies individuelles et de réseau pour des situations de maltraitances et de violences sexuelles), à l’Avre (Association pour les Victimes de la Répression en Exil), à Parcours d’Exil (Centre de soins pour victimes de torture et d’atteintes aux Droits Humains) et jusque début 2015 à la CEAP (Consultation  d’Évaluation et d’Aide à la Parentalité) du Centre Monceau qui recevait des familles adressées par les Juges aux Affaires Familiales (en cas de séparations conflictuelles ou violentes), les Juges des Enfants et l’Aide Sociale à l’Enfance.

Sokhna FALL travaille aujourd’hui en cabinet libéral, au CHU du Kremlin-Bicêtre (Unité de Soin des Femmes Excisées). Cofondatrice en 2009 de familles et thérapies, centre de thérapie familiale à Sens (Yonne) à destination de familles adressées par les JAF, les JE et l’Aide Sociale à l’Enfance.

Membre de la SFPEADA. Formatrice en thérapie familiale et en psychotraumatologie au sein de plusieurs universités et institutions (Paris 8, Paris 7, Université de Picardie, Conseil Départemental des Yvelines, d’Ile et Villaine, EPSM de Lille Métropole et Agglomération, de Charleville-Mézières, Bourges, etc…).

Amandine HANCEWICZ est diplômée en Sciences Politiques et Sociologie du genre. Elle démarre son activité professionnelle à l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes de la Ville de Paris, puis intègre la Mairie d’Ivry-sur-Seine et coordonne le réseau de lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales.

Elle exerce ensuite comme consultante et formatrice auprès de collectivités territoriales et co-fonde en parallèle l’association Parents & Féministes. Elle en est aujourd’hui la responsable du développement. 

En 2011, elle publie son premier ouvrage, écrit avec Manuela Spinelli et publié chez Lattès : Eduquer sans préjugés. Pour une éducation non sexiste des filles et des garçons.

Mymy HAEGEL est créatrice de contenus, autrice, podcasteuse, streameuse, mais aussi et surtout féministe — et optimiste, pour ne rien gâcher.

Spécialisée dans les questions d’égalité et de masculinités, elle diffuse depuis plus de dix ans à un large public ses valeurs de bienveillance et d’empathie, avec une généreuse dose d’humour !

Née au Cameroun et arrivée en France dans son enfance, Axelle Jah Njiké est autrice, créatrice de podcast, documentariste, chroniqueuse et militante féministe. Ses podcasts, consacrés aux vécus des femmes afrodescendantes, croisent points de vue intimes aussi bien que collectifs, Me My sexe and I®- Le podcast, La fille sur le canapé, Je suis noire et je n’aime pas Beyoncé. Elle a pris part en 2015 aux ouvrages collectifs Volcaniques, une anthologie du plaisir (2015, Ed. Mémoire d’encrier), & Nos amours radicales (2021, Ed. Les insolentes).

Diplômée d’un Master de psychologie sociale, spécialisé dans la prévention, Camille Ksaz est chargée de sensibilisation au sein de l’association Resonantes.

Son métier est constitué de deux missions complémentaires :

• L’animation des séances de sensibilisation auprès d’un public âgé de 15 à 25 ans.
• La première écoute, l’orientation et l’accompagnement des victimes ou témoins de violences vers des solutions qui correspondent au mieux à leurs besoins.

Camille sensibilise également sur le harcèlement de rue grâce à la formation Stand Up.

Juju la Gygy est gynécologue obstétricienne, exerçant à l’hôpital publique depuis une quinzaine d’années. Féministe et engagée, elle est aussi multi tache, combinant sa pratique professionnelle auprès des patientes, une activité de vulgarisation sur Instagram et sa vie d’auteure illustratrice.

Rose LAMY a travaillé dans la musique et la communication, avant de créer en 2019 le compte Instagram « Préparez-vous pour la bagarre », où elle décrypte le sexisme dans les médias. Il est suivi aujourd’hui par plus de 210 000 personnes.

Son premier livre, Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022) a rencontré un succès commercial et critique. Elle assure la direction de l’ouvrage collectif #MoiAussi. Me too, au-delà du hashtag à paraître le 12 octobre. 

Autrice et journaliste, Titiou Lecoq travaille sur les sujets féministes depuis son premier roman, Les Morues (2011, éd Diable Vauvert). Elle a également traité l’inégale répartition domestique dans un essai, Libérées (2017, Fayard). Après une biographie très personnelle de Balzac (2019, l’Iconoclaste), elle fait paraitre les Grandes Oubliées en 2021. Elle a également créé le podcast Rends l’argent sur les couples et leurs finances.

Juriste de formation, Manon est chargée de sensibilisation au sein de l’association Resonantes.

Son rôle consiste à animer des séances de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles auprès des jeunes (15-25 ans). Depuis septembre, elle est  devenue formatrice “Stand Up contre le harcèlement de rue”.

A la suite de ces séances, Manon  peut orienter et accompagner les victimes et témoins de violences vers des solutions qui correspondent au mieux à leurs besoins.

Frédérique LETOURNEUX est journaliste de formation et sociologue. Dans son travail, elle questionne notamment les formes de vulnérabilité, au croisement des problématiques de genre et d’âge.

Militante féministe, chroniqueuse et autrice, elle a été porte-parole puis présidente d' »Osez le féminisme ! » et préside aujourd’hui la Fondation des Femmes qu’elle a cofondée en 2015 .

Elle a commencé sa vie militante auprès de l’association « Mouvement du Nid » où elle prend des responsabilités auprès de personnes prostituées, victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques.

Diplômée de Sciencespo Lille, après avoir travaillé à la RSE d’une grande entreprise, elle devient Déléguée générale de BlueEnergy, une organisation non gouvernementale de promotion des énergies renouvelables jusqu’en 2011. Elle est ensuite Directrice du développement du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux et consultante auprès de l’association Aurore, qui intervient auprès des personnes vulnérables, en grande précarité et des sans-abri.

Elle a publié “Ils ne décideront plus pour nous, débats sur l’IVG 1971-1975”, ainsi que “Tu seras une femme! Guide féministe à l’usage de ma nièce et de ses ami.e.s” aux éditions les Petits Matins. Depuis septembre 2021, elle anime tous les vendredi une chronique dans la matinale de France Inter “En Toute Subjectivité”.

Diariata N’Diaye est artiviste, fusion des mots « artiste » et « activiste ». Slameuse engagée dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes depuis 15 ans, elle crée avec son groupe Dialem le spectacle « Mots pour Maux » en 2008.

Elle sillonne alors les établissements scolaires de France pour sensibiliser les publics et échange avec des milliers de jeunes victimes et témoins de violences. Ce qu’elle découvre sur le terrain lui fait prendre conscience de l’ampleur du phénomène, de l’immense solitude des victimes et des problématiques auxquelles elles sont confrontées.

Ayant elle-même subit des violences durant son adolescence, elle réalise avec désarroi que les choses n’avaient que très peu évolué pour les victimes.  En 2015, après avoir travaillé auprès des références françaises de la lutte contre les violences telles que Ernestine Ronai (responsable de l’observatoire des violences faites aux femmes de la Seine-Saint-Denis) la psychiatre Docteur Muriel Salmona, ( spécialiste des psycho-traumatismes et fondatrice de l’association Mémoire traumatique) , elle fonde l’association Resonantes.

Dans la foulée, elle crée App-Elles, la 1ere application mobile destinée aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Elle est convaincue que le numérique offre de nouvelles possibilités en matière de lutte contre les violences. Son innovation technologique au service des victimes et des témoins est alors multi-primée en France et à l’international. En 2019 App-Elles  et son bracelet d’alerte connecté reçoivent un Innovation Award, Tech for A Better World au CES de Las Vegas, salon de référence de la tech. Décorée de l’Ordre Nationale du Mérite à l’âge de 34 ans pour son parcours étonnant et son engagement sans faille, elle continue de proposer ,développer et diffuser les supports numériques et artistiques portés par Resonantes.

En 2022, elle signe chez Grund son premier album jeunesse , « Arsène et Marcelle me harcèlent » Elle y décrypte les mécanismes du harcèlement scolaire et propose un guide à destination des enfants, des parents et des équipes pédagogiques.

Réalisateur autodidacte, je puise mon inspiration dans le cinéma, le théâtre et plus récemment, dans l’art contemporain.

Je crée avec la volonté d’être libre dans la forme, tant narrative qu’esthétique. C’est toujours dans une approche cathartique que je conçois mes projets, que je façonne mon style narratif.

Professeur de lettres et intervenant en éducation sexuelle dans les établissements scolaires. Samuel OLIVAUX est praticien en sexothérapie depuis 2021 (certification) et aide les personnes seules et en couple à progresser en communication. Il anime notamment des interventions sur le consentement avec Charline VERMONT.

Membre de la Coopération pour l’Abolition du patriarcat, il y affirme notamment que #CauxhommesDeChanger. Et depuis plusieurs années, il s’engage à écouter. Il a inscrit dans sa mémoire, vive, les 4 invitations essentielles adressées aux hommes par Valérie Rey-Robert « fermez-la ; écoutez-nous ; arrêtez d’être lâches face au sexisme ; arrêtez d’agresser sexuellement.».

Journaliste pour le quotidien La Croix et pour la presse jeunesse (Okapi, j’aime lire), Florence PAGNEUX publie « Ce que nos filles ont à nous dire » sur les jeunes femmes de 13 à 20 ans, la première génération post me-too. En étant au plus près de leur parole (grâce au questionnaire Aux Filles du temps), elle a aussi rencontré des acteurs et actrices de terrain, des experts et expertes. Une enquête choc.

Lucile PEYTAVIN est une historienne spécialiste du travail des femmes dans l’artisanat et le commerce.

Elle est membre du Laboratoire de l’Egalité.

Elle est essayiste : Le coût de la virilité, ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes est son premier essai, publié aux éditions Anne Carrière.

Charlotte PUISEUX est psychologue et docteure en philosophie, spécialiste du mouvement crip. Elle travaille sur les questions de validisme, d’handiféminisme et d’handiparentalité et milite depuis des années dans les milieux anticapitaliste, féministe et queer/crip.

Fabien ROBERT est intervenant en Pays de la Loire de l’association Colosse aux pieds d’argile. 

Reconnue d’utilité publique, cette association lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement et le bizutage. Elle œuvre en milieu sportif mais aussi dans les champs de la jeunesse et du scolaire.

Perspectiviste, cofondatrice des éditions La Mer Salée, conférencière, elle travaille depuis 20 ans à faire advenir un monde meilleur. Elle est autrice de « L’utopie mode d’emploi » (pour modifier les comportements), « Les Suspendu(e)s » (la désobéissance et les minorités actives), « Par-delà l’androcène » (avec Adélaïde Bon et Sandrine Rousseau) et « Les déliés » un roman d’anticipation écoféministe positif.

Militante féministe et spécialiste des violences sexuelles et sexistes, Laure Salmona est co-fondatrice et membre du Bureau de l’association Féministes contre le cyberharcèlement. Elle travaille sur la problématique des cyberviolences et s’attelle à penser l’espace numérique à travers le prisme du genre et des inégalités pour mieux lutter contre les rapports de domination qui s’y déploient.

Camille TALLET est sage-femme et ostéopathe à Lyon. Elle est spécialisée dans la prise en charge des douleurs de la femme. Camille est également présidente de l’association Périnée Bien-Aimé qui a pour but de faire de l’information autour des douleurs vulvaires et leurs traitements auprès du grand public et des professionnel·le·s de santé. Avec Elise THIEBAUT, elle est co-autrice de « Au bonheur des Vulves » paru en octobre 2021.

Journaliste et autrice, Elise THIEBAUT a notamment écrit plusieurs livres sur les règles (Ceci est mon sang, Les règles, quelle aventure…!, 2017), une enquête sur le roman national à travers l’histoire de sa famille (Mes Ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France, 2019), et une biographie romancée de Françoise d’Eaubonne, pionnière de l’écoféminisme en France (L’Amazone verte, 2021).

Avec « Au Bonheur des vulves, le manuel antidouleur qui en a entre les jambes » (2021), elle collabore avec la sage-femme Camille Tallet pour inviter les personnes concernées à se réapproprier leur corps, leur intimité, leurs choix et leur santé en toute liberté.

Autrice et journaliste féministe, rédactrice en cheffe à Binge Audio, Victoire TUAILLON réalise des projets variés qui ont tous un point commun : faire entendre et circuler la pensée des chercheur·e·s et des intellectuel·le·s. Après avoir déconstruit les masculinités avec son podcast et son livre Les Couilles sur la table, elle élabore depuis février 2021 un documentaire sur l’amour, les relations affectives et la révolution romantique : Le Cœur sur la table.

J’interviens depuis 21 ans auprès des jeunes de 12 à 20 ans, sur les thématiques de la Vie Affective et Sexuelle, la Réduction des Risques chez les usagers de drogues et la Santé Mentale, essentiellement en milieu scolaire mais aussi auprès de jeunes en foyers ASE, PJJ, en MECS ou autres types de structures à caractère social. J’interviens aussi régulièrement auprès de MNA (Mineurs Non Accompagnés) soit en milieu scolaire, soit au sein de structures telles que MSF, ainsi que des jeunes en situation de handicap  (ITEP, IME…)

J’ai commencé ma carrière professionnelle comme militant de la lutte contre le sida. Après 7 ans de salariat à Sol En Si à Bobigny (entre autres) en Seine-St-Denis où j’ai animé des ateliers avec des femmes et enfants, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, touchées par le VIH/SIDA, j’ai rejoint l’équipe du CRIPS Ile-de-France pour intervenir auprès des adolescents.
En parallèle, sous le pseudo Dr Kpote, je travaille depuis 10 ans pour le magazine féministe Causette dans lequel, j’écris, une chronique mensuelle sur mon expérience en prévention et en santé sexuelle. Un livre, recueil de ces chroniques, a été édité aux Éditions La Ville Brûle sous le titre « Génération Q ».

Concrètement je travaille beaucoup sur les questions de genre (identité et expression, les stéréotypes qui en découlent, les injonctions à la séduction pour les jeunes filles et à la virilité (jusqu’à la masculinité toxique) pour les jeunes garçons), la relation à l’autre, le consentement, le plaisir partagé et les violences (du harcèlement au viol), la critique des normes… sans oublier bien sûr les IST/MST et les méthodes de contraception.

Dans le cadre des assises, je me propose surtout de partager comment on peut travailler ces questions avec les ados, interroger leurs représentations et bousculer les rapports de domination. Je le fais de mon point de vue situé d’homme cishet, dans une profession où ces questions sont énormément portées par les femmes (merci les métiers du care) et les minorités de genre.

Le tout dans un monde numérique qui échappe de plus en plus aux parents.

Charline VERMONT est formatrice en santé sexuelle (enseignante en DU de Santé Sexuelle à la Sorbonne, intervenante dans les établissements scolaires sur les questions de Sexualité et de Consentement) et praticienne en sexothérapie (certification en 2021)

Elle a créé et anime le compte Instagram @Orgasme_et_moi (plus de 650k abonné.e.s), qui propose au quotidien de l’éducation sexuelle gratuite et accessible à tout le monde.

Elle est également autrice du livre « Corps, Amour, Sexualité : les 120 questions que vos enfants vont vous poser » (Albin Michel), guide d’éducation sexuelle positive destiné aux parents d’enfants de 5 à 14 ans.

Née en 1987 dans les Ardennes, Mathilde Viot est juriste en droit public, spécialiste de droit constitutionnel. En 2016, suite à l’affaire Baupin, elle fonde avec d’autres assistantes parlementaires le collectif « chair collaboratrice », qui vise à mettre en lumière le sexisme dont sont victimes les femmes dans le milieu politique.